Neuf
Soudanaises ont été condamnées samedi à un mois de prison et 20 coups de fouet
pour avoir participé à une manifestation antigouvernementale non autorisée à
Khartoum, a indiqué à l'AFP l'avocate de la défense. (Lire ici)
Au lendemain
de mon Post (ici) concernant les jeux vidéos simulant des viols et des
féminicides, je croyais que tout cela était limité à la fiction. Et puis voilà
que je tombe sur cette info signalant que les juges de Khartoum ont condamné 9
femmes à la flagellation. Bon (sic !) me suis-je dit : des fanatiques
de la charia. Mais poursuivant ma lecture plus loin, je découvre ceci :
« Des militants et ONG de défense des droits humains soutiennent que
l'application de la charia (loi islamique) stigmatise les femmes au Soudan et
affirment que plus de 15.000 femmes ont été condamnées à la flagellation en
2016, en application de lois controversées sur l'ordre public. » (Article
cité) Dites-donc au Soudan le bourreau de la prison de femmes doit avoir mal au
bras ! A moins que des ingénieurs soudanais aient inventé une machine à
flageller ?
Et là,
l’imaginaire reprend ses droits : une machine à flageller ! Ne
retrouve-t-on pas la sanglante fiction de Kafka La colonie pénitentiaire avec sa machine à sculpter dans la
chair du prisonnier le motif de sa condamnation ? (1) Tout au fond de l’effroi
qui nous saisit, n’y a-t-il pas un goût
– et non un dégoût – pour un tel récit ? Lisons Freud, nous apprendrons
que dans cette horreur qui nous étreint il y a comme un vertige, celui de
succomber au désir de jouir de ces souffrances infligées à autrui. Le bourreau
saoudien peut bien aller prendre du repos ; d’autres sont là, prêts à
prendre sa relève.
---------------------------------
(1) Résumé du
passage : Un explorateur de grande valeur, dont on ne connaîtra pas le
nom, visite une île éloignée constituant la colonie pénitentiaire d'un pays
puissant. Il est invité à participer à une exécution publique. Celle-ci est
effectuée par un appareil étrange développé par le défunt commandant de l'île.
L'appareil, qui est manipulé par un officier admirateur dudit commandant et de
sa machine, fonctionne selon un mécanisme complexe dont le but est d'inscrire
dans la chair le motif de la punition et, après un spectacle long et sanglant,
l'accusé finit par mourir. (Art Wiki, ici)
wha quand onpense qu'un des pris nobel de la paix a été donné au medecin du congo qui a sauvé des femmes violées victimes armes de guerre aussi rwandais et du besoin de gagner de l'homme face à sa femme ect...
RépondreSupprimeret la votre article oui je reconnais la colonies penitientiare j'avais ecrit un article pour une aile du musée de la villette l'homme et sa machine sa relation d'amour avec sa création. Une commande pour une fois très bien payée Mercimercimerci jean pierre et nous filons droit de plus en plus vers ces genres de phénoménes je le constate chaque jour dans l'institut dans le quel je vie pour la rééducation mais les kiné et oergo sont parfait alrs le rest on quitte dle niveau du BEPC pour la communication car çà nuit au respect j'ai repris mon bac plus 10 tanpis mais wallon le non respect j'aime pas.
je vous embrasse , de remerciement...