« Des
manifestants brandissent diverses pancartes s'adressant à Abdelaziz Bouteflika, le 8 mars 2019 à Alger.
Le logo du film SOS Fantômes fait référence au fait que les Algériens n'ont pas
entendu la voix de leur président depuis octobre 2014. RYAD KRAMDI / AFP »
Voir ici
A ne pas
rater, cette passionnante galerie de photos prises sur le vif dans les manifs contre le régime algérien à Alger et à Paris, car d’images en images les mêmes
constatations s’imposent :
- d’abord la jeunesse des
manifestants : quelle différences avec nos gilets jaunes plutôt rassis.
-
ensuite la présence massive des femmes (non voilées) dans la rue, peu habituelle
dans un pays sous influence musulmane.
- Enfin la pratique qui consiste
pour chaque manifestant à fabriquer sa propre pancarte et à la brandir
individuellement dans la manifestation.
Dans la
mesure où cette pratique est également répandue chez nous, je mesure l’écart
qui sépare les manifestations de ma jeunesse de celles que nous voyons
aujourd’hui. « De mon temps » on défilait derrière des banderoles
collectives, qui marquaient l’adhésion des marcheurs à leur slogan. Personne
n’aurait eu l’idée de marquer sa différence avec une pancarte personnelle, car
alors la manifestation n’était destinée à manifester une pensée, mais une
force : c‘est d’ailleurs ce qui me permet d’être plutôt d’accord avec
l’évolution des façons de manifester d’aujourd’hui par rapport avec celles de
mon temps.
Vous en
connaissez beaucoup, vous, des occasions d’entendre un vieux vous dire :
« De mon temps c’était moins bien » ?
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