« Environ
32.300 manifestants se sont rassemblés dans toute la France ce samedi pour cet
acte 18 des "gilets jaunes", selon le ministère de l’Intérieur. 237
personnes ont été interpellées à Paris. Parmi elles, 106 ont été placées en
garde à vue.
L'acte 18 de
la mobilisation est marqué par un regain de violence, qui est allé crescendo au
fil de la journée. Plusieurs commerces ont été pillés et incendiés sur les
Champs-Elysées. » (Ici)
Quand on voit
les chiffres des manifestants, et celui des personnes mises en cause, on se dit
que tout cela est bien insignifiant. Certes, les violences quelles qu’elles
soient sont insupportables, comme de cette femme avec son enfant qui a risqué
de périr dans l’incendie de la banque ; mais rapporté à un pays comme la
France, tout cela semble bien dérisoire, un peu comme « une piqure sur le
dos d’un éléphant » (1).
Mais bien sûr, rien de tout cela n’est vrai : nos démocraties sont très fragiles, et le moindre échec tient lieu de symbole de cette fragilité. L’Etat a été incapable de protéger les citoyens en tel lieu, tel jour, et rien que cela suffit à le discréditer.
Mais bien sûr, rien de tout cela n’est vrai : nos démocraties sont très fragiles, et le moindre échec tient lieu de symbole de cette fragilité. L’Etat a été incapable de protéger les citoyens en tel lieu, tel jour, et rien que cela suffit à le discréditer.
Oui, nous
autres Etats démocratiques, nous sommes mortels, comme disait Valéry à propos
es civilisations : un simple illuminé, « lourdement armé » et
qui fait une tuerie dans une mosquée produit beaucoup plus d’effets que des
années de dialogues et de négociations.
« Petites
causes, grands effets » = les Gilets jaunes qui de façon un peu hypocrite
savent tirer parti de ces violences le savent parfaitement.
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(1) Propos
tenus par Colin Powell, chef d’Etat major, à propos d’une attaque des troupes
de Saddam Hussein contre les forces américaines.
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