Bonjour-bonjour
L’euromillion a fait gagner 250 millions d’euros à 5 joueurs qui ont déposé collectivement un billet à 2,50 €.
Dès que des gagnants conséquents existent, la Française des jeux les prend en charge, avec pour souci de permettre à des personnes « ordinaires » de devenir riches en les aidant non seulement à gérer leur fortune, mais encore à en accepter la psychologie.
- C’est que la richesse comme la pauvreté est une épreuve très spéciale, ce dont témoigne la vie de Ludwig Wittgenstein philosophe et logicien mais surtout héritier d’une fortune colossale venue de son père sidérurgiste autrichien.
La Française des jeux aborde avec les gagnants la question du don : que donner ? A qui donner ? Combien donner ?
Mais Ludwig Wittgenstein refuse tout cela. Il ne veut surtout pas faire le bien, avoir de la reconnaissance en retour. Dons charitables, donations et aides sociales – il refuse de pratiquer tout cela et pour y parvenir il cherche à ne plus avoir rien à donner. Pour cela Wittgenstein donne tout ce qu’il possède, il se fait pauvre, même si le processus juridique de sa renonciation n'est pas simple : il faut convaincre les avocats qu'il ne souhaite rien garder, ni même recevoir un quelconque secours en cas de besoin futur. C’est ainsi qu’il refusera de recevoir des dons lorsqu’il sera en situation de précarité : « Un don lié à ma nécessité, je ne peux pas l'accepter. » déclarera-t-il.
Ce refus de la richesse, est aussi refus de la relation sociale qu'elle implique : telle est sans doute la première constatation des gagnants de l’euromillion.
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