Troisième Post ce matin : on ne peut plus m’arrêter… Il y a des jours comme ça, mais notez quand même que ce post-ci vaut la peine qu’on s’y arrête, justement.
Bonjour-bonjour
Voyez ce dessin de Coco publié à la une de « Libération » le 25 juin.
Cet article de Télérama évoquant le retentissement de ce dessin explique : « La décision de la Cour suprême des États-Unis de revenir sur le droit à l’avortement est devenue virale. Le dessin de Coco, /…/ n’a cessé depuis de circuler dans le monde entier. »
- Vous noterez une coupure dans ma citation. Je restitue la phrase coupée : « un drapeau américain où des cintres remplacent les étoiles et où le sang de femmes blessées par des avortements clandestins s’est substitué aux bandes rouges des États fondateurs »
--> Voyez combien cette description pourtant objective affaiblit le dessin : les trainées de sang qui sortent du sexe de ces femmes effondrées, vous les prenez en plein dans l’estomac en découvrant l’image. C’est de l’émotion pure et aucune description verbale ne pourra la susciter.
Raison pour laquelle les dessins de presse restent indispensables.

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