samedi 9 juin 2018

SELON D. TRUMP, LE 1ER MINISTRE CANADIEN AURAIT FAIT DE FAUSSES DÉCLARATIONS EN CONFÉRENCE DE PRESSE

« En raison des fausses déclarations de Justin /Trudeau/ à sa conférence de presse, et du fait que le Canada impose des taxes massives sur nos agriculteurs, travailleurs et entreprises américains, j'ai demandé à nos représentants américains de retirer le soutien au communiqué, tandis que nous envisageons des tarifs sur les automobiles qui inondent le marché américain ! » a tweeté le président américain.
Concluant deux jours de débats laborieux à La Malbaie (Québec, est du Canada), le Canadien avait en effet, lors de sa conférence de presse de clôture, réutilisé le terme d'« insultantes » pour qualifier les taxes tout juste imposées par les Etats-Unis sur l'acier et l'aluminium importés. Et il avait promis d'y répliquer "sans sourciller". (Lu ici)
o-o-o
Jamais peut-être un décryptage n’a été si nécessaire et pourtant si peu attendu. Car enfin, quoi de plus réjouissant que de voir des dirigeants d’Etats puissants et respectés (voire même respectables) se disputer comme si on était à l’heure de la récré …ou dans un vulgaire épisode d’un feuilleton policier de série Z,


Angela Merkel s’adresse à Donald Trump durant le G7 à la Malbaie le 9 juin 2018

Le public : il attend de l’infotainment ? En voilà et pris à la source même ! Que voulez-vous dire de plus ?

Mais quand même : avant l’élection de D. Trump, on n’imaginait pas que cela soit possible. Car on se disait : ou bien il changera du tout au tout, ou bien… Oui, au fait, qu’est-ce qu’on imaginait ? Peut-être que cette inconvenance et ce manque de respectabilité entrainerait l’impeachment du Président ? Un peu comme l’affaire du Watergate qui avait entrainé la démission de Nixon en 1974 ?
Seulement, voilà : nous ne sommes plus en 1974 ; croyez vous que Trump – à supposer qu’il ait fait espionner ses adversaires démocrates – serait déstabilisé au point d’être contraint  la démission ?

Question naïve : car le Président américain a sur le dos une affaire infiniment plus grave que celle qui couta son poste à Richard Nixon : il s’agit des soupçons très sérieux de collusion avec un pays étranger – la Russie – en vue de fausser le cours de la campagne électorale américaine.

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