Du foot… encore du foot…
Le sport… Le foot… La liesse ou la déprime populaire en
fonction des résultats : chaque français grandi par la victoire de
l’équipe de France, diminué par son échec, le sport devenu l’indice d’une
qualité commune à tous, quoiqu’exercée seulement par quelques uns…
« Faites-nous
rêver, emmenez-nous très loin » demande le Président.
Nous sommes toujours dans la pratique de l’émotion qui,
devant une situation fait éprouver avec une force
indépendante de l’évènement telle ou telle excitation. Le point important,
c’est quand on passe de ce qu’on ressent à la croyance en la réalité de ce qui
nous fait ressentir.
On est dans une croyance infantile : de même que
l’enfant croit que la table contre la quelle il s’est cogné est méchante, le
supporteur (1) croit qu’il est miteux si son équipe vient à perdre. Non
seulement l’émotion est sans mesure, mais son origine est projetée dans la
réalité au lieu d’être référée à une cause psychologique.
On cherche parfois à détromper les supporteurs, en leur
disant que le foot ce n’est qu’un jeu, joué par 11 personnes suivant des règles
qui n’ont lieu que sur ce terrain.
Oui, « Faites-nous rêver » demande le Président, supposant ainsi que ce n’est qu’un rêve.
Oui, « Faites-nous rêver » demande le Président, supposant ainsi que ce n’est qu’un rêve.
… Mais rien n’y fait : la compétition est là, et nous
serons selon son résultat dans le camp des vainqueurs ou dans celui des
vaincus.
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(1) "Supporteur", féminin supportrice, de l'anglais « supporter » (to support qui signifie « soutenir » est un faux-ami, « un supporter soutient son équipe » et non « un supporter supporte son équipe »), également employé tel quel en français
(1) "Supporteur", féminin supportrice, de l'anglais « supporter » (to support qui signifie « soutenir » est un faux-ami, « un supporter soutient son équipe » et non « un supporter supporte son équipe »), également employé tel quel en français
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