Selon Ariane Chemin, journaliste au Monde, l'homme qui était
chargé de la sécurité du président serait au courant de certains dossiers
pouvant être compromettants. C'est ce qui expliquerait que le pouvoir fasse son
possible pour le ménager… « Il a forcément entendu des discussions
politiques. Il a pu entendre une discussion avec Bayrou, il sait comment Macron
parle de tel ou tel homme politique. A minima, ces secrets-là, il les connaît.
Quand quelqu'un a été viré, qu'est-ce que peut faire la personne virée si elle
veut se venger ? Faire du chantage. »
(Lire ici)
Voilà en effet une explication de l’inexplicable affaire
Benalla. Car comment comprendre qu’elle se rallume périodiquement, au grès de
révélations plus ou moins compromettantes pour l’entourage du Président, voire pour
lui-même en personne ? Qu’il s’agisse d’un chantage on conviendra que
l’hypothèse est séduisante et pas tellement complotiste : il n’y a pas de
doute ici sur la réalité de la manipulation des dossiers, toujours révélés au
moment le plus opportun – reste à savoir par qui cela est fait.
Je n’ai pas de lumière sur cette question : après tout
nombreux sont ceux qui aimeraient disposer de ce pouvoir et qui n’hésiteraient pas
à s’en servir. Par contre plus excitant est d’imaginer les circonstances du scandale.
S’agit-il d’une affaire de mœurs ? Rappelez-vous la photo de François
Hollande partant à scooter nuitamment pour rejoindre Julie Gayet. Supposez que
le paparazzi ait eu l’intention de monnayer sa photo auprès de l’Elysée :
je pense que sa demande aurait été prise très au sérieux. Alors avec Emmanuel
Macron, si ce genre de frasque est peu probable, il n’en est pas moins
possible.
Mais l’info nous rassure : il s’agirait de discussions
au cours des quelles le Président se serait exprimé « cash » sur ses
collègues, un peu comme Hollande se l’est permis en présence de journalistes
(1).
Bon : comme on dit, « Y a pas mort d’homme »,
qu’on balance tout et qu’on n’en parle plus !
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(1) Un président ne devrait pas dire ça, par Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Stock
(1) Un président ne devrait pas dire ça, par Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Stock
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