A la veille du sommet entre Donald Trump et le leader
nord-coréen à Hanoï, des journalistes américains ont été chassés de leur hôtel
par les autorités vietnamiennes. La raison ? L’hôtel Melia, choisi par la
Maison Blanche pour héberger les journalistes américains suivant Donald Trump,
a également été réservé par Kim Jong-un, qui n’avait visiblement pas envie d’y
croiser les caméras américaines.
Que craignait dont la sécurité vietnamienne (à moins qu’il
ne s’agisse de sa consœur
nord-coréenne ?) Que les journalistes n’aient une pointe imprégnée
de poison dans leur stylo, pour en piquer les fesses de Kim ? Qu’ils le
prennent au saut du lit pour lui
demander si au petit déj’ il consomme du poisson cru ou des Chocapic ?
Voire même qu’ils le pistent pour vérifier quelle est la belle dame qui sort
subrepticement de sa chambre ?
Je ne sais, bien sûr, mais j’imagine quelque chose d’un peu
plus radical. Je crois que Kim ne supporte pas d’avoir des étrangers dans un
rayon de 100 mètres autour de lui, ou alors que le parfum de l’aftershave
américain l’insupporte tout particulièrement. D’ailleurs, ce n’est probablement
pas d’être surpris en tongs et en peignoir qui l’insupporte, mais que ce soit
par des journalistes américains, là c’est vraiment trop !
En visite à Marly le Roi, là où Louis XIV passait ses fins
de semaine avec quelques courtisans triés sur le volet, j’observais combien
ceux-ci étaient rapprochés physiquement du Roi. Les uns dans des maisons étagées
autour du « palais » principal, quelques autres à l’intérieur même,
là où on pouvait la nuit entendre Le Roi Soleil ronfler, et même le croiser au
petit matin en robe de chambre. Mais Louis XIV n’en avait visiblement rien à
faire.
Il faut être un très grand roi pour ne plus voir le menu
fretin qui frétille à ses pieds. Ce que n’est semble-t-il pas encore devenu
Kim.
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