samedi 2 février 2019

LE RISQUE NUCLÉAIRE DE RETOUR ENTRE WASHINGTON ET MOSCOU, MAIS AUSSI PÉKIN

La crainte d'une nouvelle prolifération concerne notamment l'arsenal nucléaire chinois, certes incomparablement plus faible (environ 200 têtes nucléaires, il y a quelques années) que celui des États-Unis ou de la Russie (près de 1500, chacun). (Lu ici)

On se frotte les yeux, on n’y croit pas – mais si, on a bien lu : il y a un risque accru de guerre nucléaire, ce qu’on appelait autrefois la 3ème guerre mondiale. Et ça non pas pour les raisons que l’on avait de trembler en 1950-60 : conflits liés à des idéologies qui chacune voulait l’hégémonie mondiale non pas au nom d’une organisation triomphante – mais pour qu’un pays puisse prendre une place prépondérante dans l’organisation politique mondiale.
On ne veut pas y croire, parce qu’on s’était habitués à ce que le risque soit celui d’une guerre économique et non conventionnelle (même si ce terme recouvre ici en plus le risque nucléaire). On s’était dit que depuis longtemps les puissances avaient compris que pour avoir une suprématie économique il faut avoir des clients, que ceux-ci sont les autres pays concurrents, et que pour acheter ils doivent aussi avoir une certaine prospérité.
Hé bien non ! Vitrifions-les d’abord à coup de champignon atomique, et puis en suite on verra comment se rétablit le commerce. Sauf qu’à ce compte, le commerce entre la puissance victorieuse et des vaincus qui ressemblent à Hiroshima après la Bombe, ça risque de ne pas reprendre avant un siècle.


C’est à croire que ce spectacle est si réjouissant pour les militaires dans les états-majors qu’ils veuillent le ressusciter quel qu’en soit le coût.

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