- Dans l'éducation, l’État consacre actuellement 8710 euros
en moyenne pour une année de scolarité d’un collégien quand le citoyen, lui, ne
paie rien. De leur côté, en 2017, les parents français ont consacré en moyenne
14.700 euros à l’éducation de leurs enfants (frais de scolarité, fournitures,
transports, logement…)
- Dans le secteur des médicaments, les Français dépensent en
moyenne 126 euros par an pour se procurer des médicaments, soit 26% du montant
qu’ils devraient réellement payer (485 euros).
- Dans le secteur hospitalier, un français coûte chaque
année en moyenne 3228 euros, mais l’État, à travers l’assurance maladie, prend
en charge 91% du montant, de sorte que la note finale est de 287 euros en
moyenne. (Lu ici)
Au fond, l’idée n’est pas mauvaise : il s’agit de faire
prendre conscience aux français que tout ce qu’ils ne payent pas continue
d’être payé par l’Etat. On entend dire par exemple que les services des
urgences hospitalières sont débordés parce qu’ils sont gratuits. Sauf qu’ils
ont un coût qui est supporté par l’assurance maladie – c’est à dire in fine par les contribuables et les
consommateurs français (= taxes). La pratique du tiers payant encourage cette
dérive, quand aux autres services publics ils sont tout bonnement considérés
comme un dû qui n’a pas à être quantifié. Qui donc se doucie de savoir combien
coûte la scolarité du gamin ? On sait bien que l’instit est payé pour s’en
charger, mais qui donc paye ? – ça
n’intéresse personne, du moment qu’on ne vient pas chercher l’argent dans la
poche des usagers. Sauf que la solidarité est en jeu, et que tous, même ceux
qui n’ont pas d’enfants scolarisés payent quoiqu’ils en pensent. Quant à savoir
combien coûte à chaque contribuable le porte-avion nucléaire, personne n’y
pense non plus.
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