lundi 25 février 2019

SOMMET AVEC TRUMP : LE TRAIN DE KIM JONG-UN EST ENTRÉ EN CHINE

Voyager en train depuis Pyongyang est pour Kim Jong-Un une odyssée de près de 4.000 km du nord au sud de la Chine, soit plus de 60 heures pour un convoi blindé qui dépasse péniblement les 60 km/h. (Lire ici)

- Pourquoi le leader nord-coréen voyage-t-il en train ? Pourquoi pas en avion comme tout le monde ? Voilà la réponse : parce qu’on n’arrive pas à faire voler un avion blindé.

En tout cas, on peut se féliciter de ce choix qui paraît une occasion de faire un retour réflexif sur moi-même quand on est un jeune et fringant dirigeant. Regarder défiler la Chine et le Viêt-Nam par les fenêtres blindées d’un wagon recouvert de plaques d’acier de 8 pouces, voilà qui remet les idées en place. Du coup, Kim va se dire : « Je vais offrir à Donald une jeune militante nord-coréenne ; c’est la meilleure idée que j’aie eue depuis longtemps. C’est de toute façon mieux que la dernière fois, à  Singapour quand je lui avais apporté un morceau d’uranium enrichi coréen ».
Oui, les voyages en train sur de telles distances sont bénéfiques pour éviter l’impulsivité si préjudiciable dans les relations internationales. On sait qu’au point de vue militaire, on apprécie la marine qui met 3 semaines pour arriver et canonner sur les lieux du conflit, laissant le temps à la diplomatie de faire son œuvre.

Quoique : durant la guerre des Malouines, il a certes fallu un mois à la royal navy pour arriver sur place ; ça ne l’a pas empêchée de couler un croiseur argentin et de faire plusieurs centaines de morts.

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