Que faut-il pour être communiste aujourd’hui ?
Demandons à Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat communiste à l’élection présidentielle.
Déjà, notons que Fabien Roussel est né communiste de parents communistes. Né à Béthune (Pas-de-Calais) de parents militants, élevé en politique par le Nordiste Alain Bocquet. L’un de ses compagnons de route est Olivier Marchais un ami d’enfance et fils de Georges.
« On me caricature comme le candidat beauf, sauciflard, provincial, mais je ne suis pas seul. On est plein à être d’accord sur cette ligne : la volonté de reconquérir l’électorat populaire sur un discours de classe, avec du fond ». Bref sans être « Pinard et saucisson » de triste mémoire (1), il n’en reste pas moins que le « sauciflard » est un emblème de la classe ouvrière toujours d’actualité.
Notons aussi que cette revendication de goûts gastronomiques spécifiquement « populo » va avec un « discours de classe » comme énoncé ci-dessus.
La classe en question étant la classe ouvrière (ou populaire ») on note qu’on ne peut y adhérer sans y être né. On nait prolétaire, on ne le devient pas.
Notons que cette proposition a l’avantage d’éliminer des débats scabreux du genre :
- Comment définir la classe ouvrière aujourd’hui ? Les prolétaires d’aujourd’hui sont nés de parents prolétaires, les quels étaient issus des paysans, et avant eux des serfs médiévaux.
- Quel rôle doivent jouer les élites ? Servir le pinard et le saucisson aux apéros populaires.
- Que penser de l’immigrations ? Les immigrés sont nos frères et nos camarades de combat pour le triomphe des mangeurs de saucisson - Et des buveurs de pinard ? - Oui
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(1) L'apéro « Saucisson et pinard » est un événement "anti-islamisme" organisé à la Goutte-d’Or qui fait scandale... en 2010
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