mercredi 23 février 2022

The time to act is now – Chronique du 24 février

Bonjour-bonjour


« Le moment d’agir est venu » : ces mots, Dmytro Kuleba le ministre des affaires étrangères ukrainien vient de les dire dans un tweet, scellant ainsi ce fait insupportable : la guerre est en Ukraine – et elle est à nos portes.

The time to act is now... Mais à quelle action sommes-nous invités ? Prendre les armes et mourir pour Kiev ? Vladimir Poutine l’a dit avec franchise : la Russie n’est pas assez forte pour vaincre les forces de l’OTAN ; mais elle possède le feu nucléaire propulsé par des missiles supersoniques de dernière génération contre lesquels il n’existe pas de parade. Une seule de ces bombes sur Paris et vous imaginez la suite...

 


Ça ne vous parle toujours pas ? C’est que vous êtes trop jeune. Pour une génération comme la mienne qui a vécu la moitié de sa vie avec la peur de la 3ème guerre mondiale, d’un conflit nucléaire qui promettait de détruire le genre humain, cette menace est sidérante. Nos peurs d’hier, celles du virus capable de nous renvoyer ad patres, de dérèglements climatiques ravageurs, entre incendies et inondations – oui, toutes ces angoisses, pfuitt ! désormais il faut les oublier pour suivre la progression de l’armée russe dans les champs de blé ukrainiens.

Ce que vont vivre les ukrainiens vous pourriez le vivre à votre tour. Sans exode, sans sirènes qui vous réveillent la nuit, simplement avec la menace d’une explosion soudaine qui va vitrifier le pays comme jadis Hiroshima...

 

Ça y est ? Vous avez les miquettes maintenant ? Alors je vous l’avoue : je blague, tout ça n’arrivera pas – du moins tant que les gouvernants seront rationnels. Mais quand vous avez une armée surarmée et surentrainée, que vous avez des mégatonnes de bombes atomiques dans vos silos et des fusées dernier cri pour propulser tout ça, vous pourriez me dire ce qui est rationnel et ce qui ne l’est pas ?

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