Bonjour-bonjour
La guerre en Ukraine se met en place avec son lot de frappes aériennes, de civils tués, d’incendies et de déclarations héroïco-tragiques. C’est la guerre avec pour toile de fond le péril nucléaire et... les bourses qui plongent.
Car pendant que les hommes se massacrent et s’ingénient à anéantir tout ce que l’humanité a produit de progrès durant des millions d’année, d’autres, penchés sur les cours de la bourse surveillent les conséquences pour leurs avoir financiers.
Il en ressort (lu ici) que les mesures prises à l’encontre de l’agresseur russe ne seront actées que si elles n’ont pas de contre-effets désastreux pour les entreprises capitalistes. Tels que :
- A propos du système de communication interbancaire Swift : "Si la Russie est déconnectée du système Swift, nous ne recevrons pas de paiement étranger, mais nos acheteurs, les pays européens en premier chef, ne recevraient pas nos biens : pétrole, gaz, métaux et d'autres produits d'imports" a prévenu le sénateur russe Nikolay Zhuravlev.
- Pour ce qui est de l’embargo sur l’exportation de pétrole et de gaz : le prix du pétrole va flamber car en cas d’interruption partielle des livraisons de pétrole russe, les autres grands pays producteurs ne pourraient compenser que dans une mesure limitée.
- Quant aux entreprises européennes, on peut citer le cas de Renault pour qui la Russie avec 482.264 unités vendues, constitue son deuxième marché après la France.
£££/$$$/¥¥¥/€ € € : c’est la guerres des portefeuilles....
Mais alors, la guerre d’Ukraine risquerait donc bien de ne faire sur le plan économique que des vaincus : alors, pourquoi la faire ?
Éh bien ce qui compte voyez-vous, c’est que la balance gain/pertes soit positive après la bataille. La guerre d’Ukraine a été déjà évaluée par les russes pour le coût qu’elle va entraîner et ces risques financiers sont déjà entrés dans les gros ordinateurs de Moscou dans la colonne « Pertes ». Mais il y a aussi la colonne « Profit » - mais là, nous n’avons aucune idée de l’évaluation du maitre du Kremlin.
Et puis, baste ! Si la dépense pour le Dombass est trop élevée, il n’y a qu’à ajouter l’Ukraine toute entière – histoire de rentabiliser l’opération.
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