dimanche 2 septembre 2018

BESANÇON : APRÈS LA POLÉMIQUE, LE MAIRE REVIENT SUR SON ARRÊT ANTI-MENDICITÉ

Dans la nouvelle mouture signée vendredi, l'article portant sur l'interdiction de «la mendicité, accompagné ou non d'animaux» a été supprimé. Le maire (LREM) Jean-Louis Fousseret interdit désormais «l'occupation de manière prolongée en station debout, allongée ou assise» des voies publiques «lorsqu'elle est de nature à porter atteinte à la tranquillité publique.» Et ceci, «que cette occupation soit accompagnée ou non de sollicitation à l'égard des passants», précise le nouveau texte. (Article à consulter ici)

« Je me souviens, déclare le maire, que confronté au même type de problème il y a quelques années, j'avais accueilli des SDF à l'hôtel de ville. Nous avions discuté pour essayer de trouver une solution. Je pense que c'est préférable plutôt que de prendre des arrêtés qui au final ne règlent rien»

C’est curieux comme les choses se passent : voilà un élu sans doute de bonne foi, laissant (on le suppose) ses préoccupations politiques de côté, et qui tient deux discours opposés dans le même temps. D’abord, réprimer au nom de l’ordre public – et par ailleurs dire qu’il vaut beaucoup mieux discuter pour arriver à un compromis. Du coup, le compromis a été cette fois conclu avec des opposants « extérieurs » à la mesure et non avec les intéressés eux-mêmes.

Mais regardons cette image illustrant l’article cité dans ce Post.
 
C’est un système d’opposition tellement tranché qu’il saute tout seul aux yeux :
- l’homme assis/couché et l’homme debout
- l’homme nu-pieds et l’homme (bien) chaussé
- l’homme qui a un (gros) sac-à-dos et celui qui porte un attaché-case
- l’homme qui reste et celui qui passe.
On se doute qu’il ne suffira pas d’un arrêté pour mettre ces deux hommes à égalité.

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