Dans la
nouvelle mouture signée vendredi, l'article portant sur l'interdiction de «la
mendicité, accompagné ou non d'animaux» a été supprimé. Le maire (LREM)
Jean-Louis Fousseret interdit désormais «l'occupation
de manière prolongée en station debout, allongée ou assise» des voies
publiques «lorsqu'elle est de nature à
porter atteinte à la tranquillité publique.» Et ceci, «que cette occupation soit accompagnée ou non de sollicitation à l'égard
des passants», précise le nouveau texte. (Article à consulter ici)
« Je me
souviens, déclare le maire, que confronté au même type de problème il y a
quelques années, j'avais accueilli des SDF à l'hôtel de ville. Nous avions
discuté pour essayer de trouver une solution. Je pense que c'est préférable
plutôt que de prendre des arrêtés qui au final ne règlent rien»
C’est curieux
comme les choses se passent : voilà un élu sans doute de bonne foi,
laissant (on le suppose) ses préoccupations politiques de côté, et qui tient
deux discours opposés dans le même temps. D’abord, réprimer au nom de l’ordre
public – et par ailleurs dire qu’il vaut beaucoup mieux discuter pour arriver à
un compromis. Du coup, le compromis a été cette fois conclu avec des opposants
« extérieurs » à la mesure et non avec les intéressés eux-mêmes.
Mais
regardons cette image illustrant l’article cité dans ce Post.
C’est un
système d’opposition tellement tranché qu’il saute tout seul aux yeux :
- l’homme
assis/couché et l’homme debout
- l’homme
nu-pieds et l’homme (bien) chaussé
- l’homme qui
a un (gros) sac-à-dos et celui qui porte un attaché-case
- l’homme qui
reste et celui qui passe.
On se doute
qu’il ne suffira pas d’un arrêté pour mettre ces deux hommes à égalité.
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