Au lendemain
de la mise en examen d'Alexandre Benalla pour des violences le 1er mai, Me
Géraldine Lesieur a déposé cette demande d'inscription de la marque
"
Benalla" , listant une série de produits et services allant des
explosifs aux fourrures en passant par les gardes d'enfants
à domicile. Lu ici
Voilà une
bonne illustration du pragmatisme contemporain : savoir tirer parti de la
réalité sans se soucier d’autre principe que de celui de la réussite. Et puis
pourquoi ne pas le dire ? Cette initiative montre à quel point le public a
une bonne opinion de cet homme doué d’un sourire aguicheur et de mains de
plomb. C’est qu’il faut être populaire pour devenir l’icône d’une marque
commerciale : imaginez-vous une marque de chaudière siglée
«
Landru » ?
Toutefois,
même ce pragmatisme-là a ses limites. En particulier sur la question des
produits pouvant bénéficier de ce nom devenu célèbre. Je comprends que lancer
une marque de pistolet « Benalla » soit tentant ; toutefois
c’est un produit dont on ne commercialise pas énormément d’exemplaires chaque
jour – jusqu’à présent du moins. Passons sur les cuirs ou les fourrures dont
l’opportunité m’échappe totalement ; par contre lancer une agence de
gardes d’enfants « Benalla », ça c’est la bonne idée.
Imaginons :
- Comment ça
va, Murielle ? Tu as repris ton travail ? Et comment tu fais pour ta petite
Eva ? Tu l’as mise à la crèche ?
- Impossible,
pas de place avant plusieurs mois.
-
Alors ?
- J’ai fait appel à l’agence Benalla, tu sais cette agence qui t’envoie à la demande un
homme dont les épaules passent à peine par la porte.
- Et ils sont
efficaces pour les biberons et les couches ?
- Pas sûr,
mais avec eux tu peux partir tranquille. Si un salaud de zadiste vient sonner à
ta porte, il trouvera à qui parler.
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