vendredi 28 septembre 2018

ANGOULÊME. UN BUS ATTAQUÉ PAR 30 JEUNES ARMÉS DE SABRES ET DE BATTES

Un bus a été attaqué mercredi soir à Angoulême par une trentaine de jeunes armés de sabres et de battes de baseball. Le chauffeur a pu redémarrer et l’incident n’a fait aucun blessé. Jeudi matin, le réseau de transports de la ville a annoncé qu’aucun bus ne roulerait, les conducteurs exerçant leur droit de retrait. C’est la deuxième agression dans un bus en une semaine. À lire ici

Bénissons la législation sur les armes à feu qui nous épargne les fusillades dont les américains sont si fréquemment victimes, nous laissant affronter seulement des battes de baseball et … des sabres




Et  puis voilà une occasion de rêver les affrontements d’autre fois, quand les armes n’étaient que blanches et les manants armés seulement de fourches.
A quand un affrontement entre bandes rivales avec des arcs et des flèches ? Bien sûr, il y aura toujours de mauvais sujets qui viendront armés d’arbalètes, mais cette racaille ne sera j’en suis sûr que résiduelle.

L’objection sera que nous ne sommes plus au 15ème siècle, mais au 21ème ; et que la question qui se pose est plutôt de savoir où ces jeunes gens ont trouvé leur sabre et pourquoi ils en ont fait leur arme de prédilection. On comprend facilement que dans les pays tropicaux la machette soit l’arme blanche de prédilection. Mais qui donc a besoin d’avoir chez soi un sabre ? On ne va quand même pas chasser le lapin avec ça ?

La seule réponse qui me vient à l’esprit serait que ces lames à découper les adversaires  en rondelles sont des objets de collection, par exemple faisant partie de panoplie de samouraï. Ou bien qu’il s’agit d’une fixation sur ce genre d’armes de la part de gens qui ne rêvent que de trouver l’occasion d’utiliser leur arme de prédilection. On sait que l’addiction aux armes à feu ne peut se contenter de contempler le Smith et Wesson 500 : il faut appuyer sur la gâchette devant une cible représentant un homme – On imagine sans peine le plaisir immense qu’ils prennent quand par chance la cible est un homme véritable.


Alors, la nouvelle que nous pouvons vous révéler aujourd’hui, c’est que nos voyous de banlieues ne se contentent pas de défendre leur territoire contre des bandes rivales ; ils satisfont une addiction contre la quelle la prison ne servirait à rien. Seule une obligation de soins psychologiques pourrait peut-être nous débarrasser de ces affrontements.

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