Un bus a été
attaqué mercredi soir à Angoulême par une trentaine de jeunes armés de sabres
et de battes de baseball. Le chauffeur a pu redémarrer et l’incident n’a fait
aucun blessé. Jeudi matin, le réseau de transports de la ville a annoncé
qu’aucun bus ne roulerait, les conducteurs exerçant leur droit de retrait.
C’est la deuxième agression dans un bus en une semaine. À lire ici
Bénissons la
législation sur les armes à feu qui nous épargne les fusillades dont les
américains sont si fréquemment victimes, nous laissant affronter seulement des
battes de baseball et … des sabres
Et puis voilà une occasion de rêver les
affrontements d’autre fois, quand les armes n’étaient que blanches et les
manants armés seulement de fourches.
A quand un
affrontement entre bandes rivales avec des arcs et des flèches ? Bien sûr,
il y aura toujours de mauvais sujets qui viendront armés d’arbalètes, mais
cette racaille ne sera j’en suis sûr que résiduelle.
L’objection
sera que nous ne sommes plus au 15ème siècle, mais au 21ème ;
et que la question qui se pose est plutôt de savoir où ces jeunes gens ont
trouvé leur sabre et pourquoi ils en ont fait leur arme de prédilection. On
comprend facilement que dans les pays tropicaux la machette soit l’arme blanche
de prédilection. Mais qui donc a besoin d’avoir chez soi un sabre ? On ne
va quand même pas chasser le lapin avec ça ?
La seule
réponse qui me vient à l’esprit serait que ces lames à découper les adversaires en rondelles sont des objets de collection,
par exemple faisant partie de panoplie de samouraï. Ou bien qu’il s’agit d’une
fixation sur ce genre d’armes de la part de gens qui ne rêvent que de trouver
l’occasion d’utiliser leur arme de prédilection. On sait que l’addiction aux
armes à feu ne peut se contenter de contempler le Smith et Wesson 500 : il
faut appuyer sur la gâchette devant une cible représentant un homme – On
imagine sans peine le plaisir immense qu’ils prennent quand par chance la cible
est un homme véritable.
Alors, la
nouvelle que nous pouvons vous révéler aujourd’hui, c’est que nos voyous de
banlieues ne se contentent pas de défendre leur territoire contre des bandes
rivales ; ils satisfont une addiction contre la quelle la prison ne
servirait à rien. Seule une obligation de soins psychologiques pourrait
peut-être nous débarrasser de ces affrontements.
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