Un viol et des
agressions sexuelles à l'abbaye de Valloires ? Ce foyer, situé à Argoules, au
nord d'Abbeville, à la frontière avec le Pas-de-Calais, accueille des enfants
en difficulté, placés par l'aide sociale à l'enfance ou sur décision du juge.
Les faits les plus anciens remonteraient à 2014. Un adolescent est mis en
examen, soupçonné de plusieurs agressions sexuelles et d'un viol. Il avait
entre 9 et 13 ans au moment des faits. (À lire ici)
Un adolescent
responsable de 22 viols entre … 9 et 13 ans. Parler d’adolescence est un tout
petit peu abusif ici. Mais passons – de toute manière cette information
nous glace le sang : que cet acte répugnant soit le fait d’un enfant, est
horrible. On voudrait tant que ce ne soit que le fait d’une tare physiologique, que
les monstres porteurs de telles pulsions ne soient que des exceptions de la
nature... Mais,
renseignement pris on constate hélas qu’il n’en va pas ainsi. C’est ainsi que
dans certains collèges ce sont les garçons de 5ème qui vont poursuivre les filles dans les WC, et que pour elles porter une jupe c’est s’exposer à des
agressions multiples.
Mixons ces deux
réflexions : d’abord la tendance à l’agression sexuelle peut bien exister
de façon naturelle chez certains hommes et même certains jeunes garçons. Mais
elle ne s’exprime habituellement que portée par une tolérance sociale à l’égard
de ces actes. Les garçons de tel collège où la police a dû intervenir pour de
tels faits ne sont pas plus pervers que bien d’autres, de même que les indiensde New-Delhi ou de Bombay ne sont pas des violeurs plus tarés qu’ailleurs.
C’est qu’on a affaire à des actes jugés normaux par le groupe social, et qui
deviennent des crimes seulement lorsque celle-ci change sa façon de juger.
Le Juge
Kavanaugh pleure son innocence en parlant de sa jeunesse. Il oublie de dire que
dans les « fêtes » des jeunes étudiants de Washington, il était autrefois
usuel que les garçons, après avoir saoulé une fille, fassent la queue devant la chambre où ils
allaient les uns après les autres la violer.
Et alors ?
Et alors ?
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