Chef du parti de droite libérale VVD Mark Rutte (1er ministre des Pays-Bas, surnommé "Teflon" pour sa capacité à rester au pouvoir depuis 12 ans malgré les scandales), vient de démissionner faute d’avoir pu trouver un compromis avec la coalition qui porte son gouvernement. La condition mise à ce compromis par le parti du 1er ministre était d'instaurer un quota du nombre d'enfants en provenance de zones de conflits pouvant obtenir l'asile aux Pays-Bas. (Lire ici)
… J’imagine : avant de faire venir ses enfants du pays, le père doit choisir car ils ne seront pas tous admis. Doit-il faire venir les garçons, laissant les filles à marier au village ? Ou bien privilégier les plus jeunes à supposer qu’on laisse leur mère venir pour les élever ?
D’une façon traditionnelle le pouvoir du père a toujours été admis sans conteste sauf lorsqu’il s’agit des préférences marquées entre les enfants. Les lois les plus contraignantes ont été décrétées pour faire admettre les successions qui privilégient l’ainé au détriment du cadet : les enfants veulent l’égalité et le choix du père est vécu par eux comme un déni de justice.
- Il y a pire. Considérer, ainsi que veut le faire le parti d’extrême-droite hollandais, que le pouvoir a droit de contrôler les familles des migrants, c’est les définir comme n’étant plus des sujets mais comme des objets qu’à l’instar du bétail on admet ou non aux accouplements et à la reproduction. Depuis l’esclavage qui sont les hommes qui ont eu ce pouvoir ? Que reste-t-il de liberté quand on a confisqué le pouvoir de fonder une famille ?
Alors on dira que ce pouvoir est de façon générale contrôlé par l’employeur quand il sélectionne à l’embauche, selon que les candidats sont ou nos célibataires ?
- Eh bien oui : ce pouvoir de réduire au rang d’objet est aux mains du patron et on le retrouve un peu partout. N’est-ce pas justement-là une occasion de le dénoncer ?
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