Bonjour-bonjour
Vous les avez peut-être déjà repérées sur la plage, ces personnes qui très discrètement sortent leurs smartphones de leur sac de plage et consultent leurs messages. Ces gens sont probablement des « addicts » au travail, incapable de dételer, même durant les vacances.
- Il y a bien des explications à de tels comportements : peur de perdre son poste ou d’être remplacé par des collègues plus zélés ; souci de répondre aux exigences de managers très (trop) exigeants ; crainte de voir l’entreprise en perte de vitesse faute d’implication du personnel ; passion pour le travail qui est alors beaucoup plus qu’un gagne-pain. On pourrait aussi imaginer une « programmation » du cerveau qui ne peut changer durant la période estivale. (Lire ici)
- On peut aussi interpréter cette idée de façon banale : nous avons des habitudes, des rails personnels sur les quels nous avons placé nos gestes et nos actes durant l’année, et faute d’avoir su mettre en place à temps des habitudes de remplacement, alors nous ne savons pas faire autre chose, et nous continuons à faire tourner note petite machine.
Les philosophes vont soupirer : « On vous avait prévenu : sachez oublier votre vie habituelle, ou mieux : n’ayez pas de vie habituelle » Mais d’autres hausseront les épaules : « Ce souci permanent que rien ne peut chasser, c’est celui qui caractérise la vie d’un être conscient de sa finitude. Oubliez les soucis de la vie professionnelle et vous serez envhi(e) par ceux de la santé, du sommeil des enfants et de la fidélité du mari (ou de l’épouse) »
Vous aurez reconnu les heideggériens, et je veux croire que c’est à eux que vous penserez en fourrant votre smartphone dans votre sac de plage.
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