vendredi 21 juillet 2023

Avec nous le déluge – Chronique du 22 juillet

Bonjour-bonjour

 

S’il y a une chose qu’on ne pourra pas dire à titre d’excuse devant notre mollesse à lutter contre le dérèglement climatique, c’est qu’on ne savait pas. Jour après jour, record de chaleur après record de chaleur, il suffit de lire les études des scientifiques ou les rapports du GIEC pour le vérifier : c’était écrit noir sur blanc… il y a 20 ans. 

 

- Et aujourd’hui ? 

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ce qui arrivera dans 50 ans me laisse de marbre : comme le disait Louis XV : « Après nous le déluge ». Qu’importe ce que sera le monde après notre mort ? Nous ne serons plus là pour le subir.

Seulement voilà : c’est aujourd’hui et pas demain que la chaleur nous accable et qu’on mendigote un peu d’eau potable. Le problème n’est pas pour nos enfants, mais pour notre génération – Et encore une chance si nous ne sommes touchés que par l’impossibilité d’aller visiter le Parthénon en plein mois de juillet. Car, en Grèce, il n’y pas que des monuments : il y a aussi des grecs qui réalisent qu’un jour très proche ils ne pourront plus vivre sur leurs terres dévorées par les incendies ou délavées par les pluies.

 

Vite ! Rectifions nos erreurs : que disent les scientifiques ? Qu’il n’est plus temps de lutter contre le dérèglement acquis : il n’y a pas de marche arrière au phénomène. La possibilité qui nous reste, c’est de nous adapter. Allons-nous peindre nos chaussées en blanc et réduire la taille de nos fenêtres ? Attendre la nuit pour l’apéro et remplacer notre barbaque grillée au bbq par des salades bien fraîches ?

C’est ça… a moins qu’on se contente de pousser la clim un peu plus histoire de vivre comme avant.

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