jeudi 13 juillet 2023

Un pognon de dingue – Chronique du 14 juillet

Bonjour-bonjour

 

Non, avec le titre de cette chronique il ne s’agit pas de rappeler que pour le Président les secours publics ne faisaient qu’entretenir la pauvreté au lieu de l’éradiquer. Il s’agit plutôt de dire que la dépense de l’Etat en faveur de l’Éducation nationale ne pourrait être soutenue sans de profonds remaniements qui ouvriraient la porte à la privatisation du service public d’enseignement.

==> Suppression des concours (nationaux ou pas), autorité déléguée aux chefs d’établissement, dérégulation du nombre des classes du secteur privé, j’en passe qu’on retrouvera dans cet article du « café pédagogique » signé François Jarraud. Article qui pointe que cette attaque vient cette fois de la Cour des comptes, après avoir été lancée par le gouvernement lui-même et repris par le Séant – excusez du peu !

 

L’intérêt de la chose aujourd’hui est que, venant de la Cour des comptes, l’attaque est budgétaire : la France ne pourra indéfiniment se payer le luxe d’un service public hors de prix. On se rappelle que l’argument valait déjà lors du quinquennat de François Hollande, lorsqu’on disait qu’en matière de santé publique, on devrait faire, comme nos voisins nord-européen,  de meilleurs soins avec moins d’argent. Quelques mois plus tard la pandémie remettait les pendules à l’heure, sauf qu’elle ne permettait pas de mieux remplir les caisse de la Nation.


On le devine, mon propos est de regarder au loin (pas si loin d’ailleurs) : n’allons-nous pas vers une privatisation de l’ensemble des services publics faute de trésorerie pour abonder les caisses ?

Ne serions-nous pas restés dans un régime idéologiquement libéral ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire