vendredi 19 avril 2024

Et le sexe dans tout ça ? – Chronique du 20 avri

Bonjour-bonjour

 

Devant la multiplication des épisodes de violence, que ce soit du fait de guerres ou dans les relations sociales gangrénées par le fanatisme, beaucoup s’interrogent : d’où vient cette prédilection de l’humanité pour son autodestruction ? Et comment se fait-il que malgré cela l’humanité persiste et prolifère, atteignant un chiffre astronomique qui risque de menacer la survie de l’espèce par l’impossibilité de nourrir tous ces gens ?


C’est Malthus qui le premier a posé le problème en 1798 dans son ouvrage fondateur « Essai sur le principe de population ». Il y démontrait que l’équilibre entre une population et les ressources du milieu s’établissait à un niveau très bas, de sorte que les peuples parvenus à ce point ne pouvaient qu’à peine subvenir à leurs besoins. Il préconisait donc de contrôler les naissances afin maintenir le chiffre de la démographie en deçà de cette situation de survie misérable.

En sorte que d’un côté l’espèce humaine a tendance à proliférer, mais de l’autre il lui faut aussi un penchant à l'auto-destruction afin de purger l’excédent de population.


--> D’un côté les femmes qui font des enfants, de l’autre les hommes qui les détruisent.

Ce que les artistes ont exprimé sans détour : 

 

 

A gauche l’Origine du monde (Courbet) – A droite l’origine de la guerre (ORLAN)

 

Certes nous devrons affiner l’analyse : la sexe masculin a deux fonctions bien distinctes : d’une part procréer, et d’autre part susciter la violence par les hormones qu’il secrète.

Mais c’est l’occasion de comprendre que, si la nature nous a dotés comme toutes les espèces de la faculté de nous perpétuer, elle nous a aussi donné les hormones de la violence et de l’autodestruction. 

Vous détestez la guerre ? Alors, castrez les messieurs ; mais alors dites adieu à l’espèce humaine.

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