mardi 16 avril 2024

Chérie, reprends donc une petite bouffée d’ozone – Chronique du 17 avril

Bonjour-bonjour

 

Lu ce matin dans Ouest-France : à cause de la pollution, des mouches se trompent de partenaires sexuels

 

 

Explication : des drosophiles ont été exposées, durant deux heures, à de fortes concentrations d’ozone, ce gaz à effet de serre qui pullule sous l’effet de la chaleur et des vapeurs des pots d’échappement de véhicules. Résultat : les bestioles ainsi shootées émettaient moins de phéromones. Et les femelles, laissées libres de copuler, ont jeté leur dévolu sur des mâles… d’autres espèces. (Art. cité)

Et ce n’est pas fini : la majorité des mouches nées de ces accouplements contre-nature se sont avérées stériles. Seuls sont fertiles les rejetons des couples de drosophila simulans avec les mauritania ou les sechellia (= autres variétés) : les femelles mutantes semblant d’ailleurs plus attirantes que jamais pour leurs homologues mâles.

La transposition chez les hommes est tentante, nous la ferons donc sans hésiter. Car si nous ne disposons pas de récepteurs de phéromones, nous en émettons pourtant et qui sait quel effet leur perturbation peut avoir ? 

Douteux ? Peut-être, mais imaginons alors que notre sexualité soit pilotée par des stimuli à défaut des quels nos choix pourraient errer vers d’autres partenaires devenus d’un coup plus attirants. L’exemple des mœurs dépravés des légionnaires plus attirés par les chèvres que par les femmes des environs ne viendrait-il pas de cette pollution aggravée par la chaleur tropicale ? Et si des singes de la jungle voisine venaient à les tenter, aurions-nous des hybrides pour vérifier leur attractivité ?

L’affirmation selon la quelle les femelles drosophiles sont alors plus sujettes que les mâles à se jeter sur tout ce qui bouge ne fait que redoubler notre trouble : issu d’un désir secret ? Hummmm….

… Fantasmes que tout cela ? Oui, bien sûr… Mais fantasmes réels quand même

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