Bonjour-bonjour,
Selon les réactions des représentants des syndicats, on dirait que le premier ministre est entrain de réussir sa première mission qui était de renouer le dialogue avec les « corps intermédiaires ». Et cela avant toute négociation, simplement en se mettant autour de la même table.
Aurait-il un secret que ne possédait pas le précédent « Premier » ? Sûrement pas, puisqu’on en n’est seulement qu’aux préliminaires. Il s’agit sans doute de quelque chose de plus diffus, de moins descriptible, mais d’immédiat et de fortement présent. Autrement dit, c’est ce qu’on appelle la personnalité, et qui s’exprime de façon totale par la totalité de la personne, de son allure, de sa voix et de ses expressions… Bref, quelque chose qui existe mais qui ne s’apprend pas, et qui s’impose au premier regard.
« On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est. » disait Jean Jaurès. J’ai longtemps résisté à cette pensée, et puis j’ai dû m’y résigner. Aucun « Inspé » (Institut de formation des maitres) ne saura jamais donner cela, seul un tri des candidats sur cette base pourrait le prendre en compte, mais ça mettrait à mal les prérogatives des universitaires… Ce n’est pas le sujet, mais seulement l’occasion de signaler que ce qui porte actuellement le dialogue social est connu depuis très longtemps …
Alors, pourquoi tous ces technocrates, tous ces « culs-serrés » au costard anthracite sont-ils si nombreux dans les ministères, se bousculant aux portes des antichambres ? Je ne sais pas, et d’ailleurs la vraie question est de savoir pourquoi certains d’entre eux arrivent à franchir toutes les portes, y compris celle du bureau du Ministre. En vérité ce mystère pourrait peut-être se résoudre à condition de supposer qu’il y a bien des façons de séduire et que celle qui permet de cajoler les maitres n’est pas la même que celle qui subjugue les valets.
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