mardi 7 décembre 2021

L’indice de la peur – Chronique du 8 décembre

Bonjour-bonjour

 

Lecture du matin : rassuré par les informations sur l’évolution du variant Omicron, le CAC 40 retrouve les sommets en repassant la barrière des 7000 points.

En effet, « les marchés ont clairement été rassurés par les déclarations, dimanche soir, du Dr Anthony Farci, conseiller de la Maison-Blanche, qui affirmait que les signaux concernant la gravité du variant Omicron étaient « un peu encourageants ». Appuyées par les données recueillies en Afrique du Sud selon lesquelles le variant pourrait provoquer moins de formes graves que les vagues précédentes, elles ont encouragé les investisseurs à repartir à l'achat. »

« L'indice VIX, surnommé l'indice de la peur car il tend à grimper en période de tension, avait perdu mardi près de 13 points par rapport à son pic de 35 points atteint vendredi. » conclut cet l’article.

Il y aurait donc un indice de la peur ? On connaissait déjà la manifestation de la peur chez les individus qui ont la foirade, la pétoche, la vesse (plus rare) – bref : l’indice de la peur se caractérise par une diarrhée intense - à la rigueur de simples flatulences. Même s’il s’agit parfois seulement de claquements de dents (comme quand on a les chocottes), tout cela est terriblement organique : comment les boursiers peuvent-ils intégrer ce signal de la peur, eux qui ne connaissent que les indices immatériels ?

Eh bien ils ont remplacé les débâcles intestinales par un indicateur qui a la particularité de monter quand les autres descendent. Malin, n’est-ce pas ? Oui malin, car non seulement l’indice VIX permet de « mesurer le sentiment du marché en évaluant le risque », mais il présente encore une « opportunité de capitaliser sur la volatilité » (se documenter ici). 

Car voilà la leçon à retenir : les boursiers sont capables de faire de l’argent avec tout et même avec ce qui en fait perdre à tout le monde. Là où les gens ordinaires ne peuvent rien faire d’autre que souiller leur caleçon, les boursiers se remplissent les poches.

Avec cet indice VIX il nous reste tout de même l’opportunité de savoir si nous pouvons ou pas être optimistes pour l’avenir : si le VIX monte, nous, les pauvres, nous pouvons nous réjouir :  nous allons pouvoir nous faire un peu plus exploiter.

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