Bonjour-bonjour
Le futur premier ministre d’Australie dont le parti vient de remporter les élections se distingue par la modestie de ses origines : son père étant parti à sa naissance, il fut élevé par sa mère dans des contions économiquement très précaires. « Que quelqu'un avec mes origines puisse se tenir devant vous aujourd'hui, en espérant être élu Premier ministre de ce pays, ça en dit long sur ce pays » avait-il déclaré durant la campagne.
Du coup on se rappelle les propos de monsieur Ndiaye, nouveau ministre de l’éducation nationale : « Je suis un pur produit de la méritocratie républicaine » : faudrait-il donc être passé par l’ascenseur social pour devenir ministre ?
Ne poussons pas trop loin la comparaison puisque notre nouveau ministre n’a pas eu une enfance nécessiteuse – et tant mieux pour lui – mais qu’il a simplement usé des filières d’excellence de l’éducation nationale ouvertes à tous sous condition de réussite. Toutefois on voit bien qu’il n’est pas né « avec une cuillère d’argent dans la bouche » comme disent nos amis anglais, et qu’il partage avec le futur premier australien la particularité d’avoir dû gravir les échelons sociaux sans bénéficier de l’assistance familiale.
Ces deux nouveaux responsables font de leur réussite un test de l’excellence de l’organisation sociale : ils sont la preuve que dans leurs pays respectifs la réussite est liée à l’excellent personnelle et non au rang occupé par la famille.
Cette cette "mise en blason" a été également l’objet de la première déclaration d’Elisabeth Borne lors de son intronisation comme Première Ministère : « Que toutes les petites filles me regardent pour savoir qu’il faut poursuivre leur rêve parce qu’ils sont réalisables. »
- Quand ze serai grande, ze serai première ministre !
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