lundi 27 mars 2023

Les femmes aussi ? – Chronique du 28 mars

Bonjour-bonjour

 

La nouvelle du jour :

« Nouveau drame des armes à feu aux Etats-Unis. Six personnes dont trois enfants ont été tuées dans une fusillade qui s’est déroulée dans une école privée de Nashville, lundi. Le chef de la police locale, John Drake, a d'abord identifié le tireur comme Audrey Hale, une femme de 28 ans, abattue lors de l'intervention des forces de l'ordre. » (Lu ici)

Alors, voilà : désormais dans les fusillades qui massacrent des enfants des écoles américaines, il faut s’attendre à ce que les femmes tiennent leur place au même titre que les hommes – qu’on croyait pourtant les seuls responsables de ces meurtres barbares. 

 

Et puis, lisant un peu plus loin, on découvre ceci : « En fin de journée, les services /de la police locale/ ont précisé qu'il s'agissait d'un homme transgenre, né femme mais qui s'identifiait comme un homme sur LinkedIn sous le prénom Aiden. »

 

Et là, le mystère s’épaissit : faut-il donc pour commettre ce genre d’acte rejeter sa féminité et se revendiquer du genre « homme » ? Ou bien, oubliant ce rejet considérer que « Hale » née femme l’est restée et que c’est bien une femme qui a mitraillé enfants et enseignants ? Saurons-nous jamais la vérité ? Ce qui est sûr c’est que la question nous retient : nous voudrions savoir si le fait de prendre une mitraillette et de tirer dans une masse d’innocents ça fait partie des gènes virils, ou bien si ça provient d’un cerveau simplement identifié comme « sapiens » ?

 

Reste que, quand nous en saurons plus sur le genre du (ou : de la) criminel(le), il restera encore à définir le rapport entre violence et genre. Est-ce un rapport « culturel », une simple tradition, qui provoque la coordination entre le genre masculin et le meurtre ? Si je cherche à tuer et à massacrer, alors c’est que je suis un homme ? Ou alors y a-t-il un gène de la barbarie antérieur aux gènes qui déterminent le genre et qui poussent à ce crime ? Et qu’il soit responsable du succès de ses porteurs dans la lutte pour la vie Que nous-mêmes soyons descendants de ces massacreurs qui auraient utilisé leur force cruelle pour féconder des femmes ?

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