mercredi 29 mars 2023

Toujours moins ! – Chronique du 30 mars

Bonjour-bonjour

 

En cas de pénurie, deux possibilités : soit vous augmentez la ressource ; soit vous consommez moins.

C’est exactement cette opposition qui divise face aux « grandes bassines ». On peut en effet lire ceci : « Face à la pénurie d’eau douce, les solutions privilégiées par les gouvernements successifs ont été jusqu’à présent d’augmenter la quantité disponible ». En revanche le GIEC considère « qu’agir sur la demande en eau, permet de réduire les conflits » (Lire ici).

- On est dans une situation ridiculement facile à résoudre : ou bien on démontre que la ressource est disponible, le seul problème étant de la mettre à disposition : et Vivent les grandes bassines ! Ou bien on ne les remplit qu’au détriment des nappes phréatiques, et alors Vivent les cultures économes et l’irrigation adaptée.

 

Moi, ce qui m’étonne, c’est que la solution ne soit pas encore évidente et qu’on en soit à s’étriper en se traitant de tous les noms. La science devrait mettre tout le monde d’accord en disant très clairement dans quels cas les bassines sont opportunes et dans quel cas il faut adapter nos méthodes au nouveau climat.

Alors, que font nos gouvernants pour imposer de telles solutions ? Rien ? Mais non ! Ils se rangent du côté des faiseurs de bassines ce qui laisse croire qu’il s’agit d’un choix politique et non scientifique : les dirigeants sont du côté des accapareurs, puisqu’ils veulent privatiser la ressource.

Car voilà le problème : ces bassines seraient propriétés privée et tout le monde n’y aurait pas accès. A ça, le GIEC n’a pas de réponse, car il ne s’agit pas d’une question scientifique.

Ce qu’il dit simplement c’est : quand on a moins, on dépense moins. Le reste, c’est de l’intendance qui est supposée subalterne : « L’intendance suivra » disait le général de Gaulle.

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle traine les pieds.

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