Bonjour-bonjour
Ça y est : les Bourses mondiales plongent et de partout les responsables financiers y vont de leurs propos rassurants : « Restons calmes ! les banques françaises (ou : européennes) ne sont pas exposées au risque de la faillite de la Silicon Valley Bank. Elles sont structurellement différentes. Et puis la BCE veille ! »
Les médias se font un malin plaisir de superposer ces propos à ceux entendus en 2008, juste au début de la crise des subprimes, quand la faillite le Lehman Brother s’est produite.
Vérifions un peu :
* D’abord, la banque fédérale américaine injecte des liquidités à tour de bras pour que le système bancaire ne vienne pas à être en défaut de paiement.
Bien. Reste à être sûr que si ce malheur se produisait (comme en 2008, lorsque les banques refusaient de se prêter au jour le jour) la réserve fédérale aurait de quoi financer les besoins. Quoique… Si tous les déposants venaient à retirer leur argent des banques (comme ils l’ont fait avec la Silicone Valley Bank) rappelons-nous que la dette mondiale est de 330000 milliards de dollars. Autant vider un océan avec un dé à coudre.
* On nous dit également que cette crise n’est pas systémique. Je l’accorde ; mais ne risque-t-elle pas de le devenir ? Devons-nous rappeler que la crise est une donnée constitutive du capitalisme, avec ses cycles de surproduction ? Et que la finance n’est pas non plus à l’abri des retournements de tendances ?
* Enfin que nous, déposants et petits épargnants sommes à l’abri : même en cas de faillite nous sommes assurés de récupérer nos dépôts jusqu’à 100000 euros. Je demande à voir… Même l’Écureuil risque d’y laisser ses *** … Voyez plutôt :
Photo publiée sur la page Facebook de la Caisse d’épargne Auvergne-Limousin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire