samedi 10 juin 2023

Face à la nature, l’homme moins qu’une fourmi – Chronique du 11 juin

Bonjour-bonjour

 

On l’a appris hier : les quatre enfants survivants du crash de leur avion dans la jungle colombienne ont été retrouvés sains et saufs après 40 jours d’errance. On souligne le fait que ces enfants appartiennent à une communauté indigène (les Uitoto) grâce à laquelle ils ont appris à vivre dans cette forêt, ce qui est un élément majeur pour expliquer leur exceptionnelle faculté de survie en milieu hostile (insectes venimeux, animaux dangereux, difficulté à trouver des point d’eau, sans oublier les guérilleros des FARC). (Lire ici)

 

- Nous ressentons cet exploit comme un message venu du fond de la préhistoire pour nous rappeler ce qui a permis de survivre à nos ancêtres : 

            * Si ces enfants, dont certains très petits ont survécu, c’est grâce à l’énergie de la sœur ainée, exemple de ce que peut la coopération humaine. 

            * Mais on pense aussi à l’expérience acquise dans la communauté indigène où ils ont été élevés, qui leur a appris à éviter les dangers et à reconnaitre ce qui était comestible.

 

- C’est donc aussi une façon de repenser notre rapport à la nature. Quand je dis « notre » rapport à la nature, je pense bien évidemment à la façon dont nous nous opposons à elle, cherchant à la détruire pour mettre à sa place les moyens de consommer que nous avons nous-mêmes fabriqués. L’homme moderne, loin de ses magasins et de ses usines n’est plus rien : face à la nature à laquelle il s’oppose il est moins qu’une fourmi. Aucun d’entre nous mis à la place de ces enfants n’aurait probablement pu survivre plus de 3 jours.

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