A Roland Garros Alexander Zverev déclare : « Je suis en demi-finales de Roland-Garros et j’en suis très heureux ! ». L’instant d’avant il avait manifesté sa joie de la façon la plus expressive :
Le rugissement d’Alexander Zverev (vu ici)
L’idée que l’Homme possède un fond atavique animal n’est pas récente, tant s’en faut. Mais la voir revenir à l’occasion d’un sport aussi policé que le tennis étonne : pourquoi pas plutôt au rugby ou au judo ?
Et puis de toute façon, quel animal inconnu jaillit à cette occasion sur les courts de Roland Garros ? Le primate qui sommeille en nous serait-il plus tigre que gorille ?
Vient la question : puis qu’il s’agit d’un fonds archaïque, il doit être présent en chacun de nous - alors et moi ? Oui, moi : en quelles occasions ai-je pu rugir ainsi ? Sous le coup d’un besoin urgent, par exemple lorsque la faim me tenaille ? Ou au contraire, comme Zverev, pour manifester la puissance qui se développe en moi, lors d’un accouplement réussi ?
Ne comptez pas sur moi pour vous révéler mon intimité : contentez-vous de rechercher la vôtre.
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