lundi 12 juin 2023

Egalite homme-femme – Chronique du 13 juin

 Bonjour-bonjour

 

Le tournoi de tennis de Rolland Garros a été une occasion de vérifier ce qu’il en était de l’égalité hommes/femmes, non pas sous l’angle de la parité dans l’organisation mais de la visibilité lors du tournoi. Et alors, force est de constater que la parité n’est pas au rendez-vous ; ainsi que l'a montré la seule "night session" féminine face aux nombreuses séances masculines.
Mais il faut hélas aussi le noter : quand le public sut que cette night session était dévolue aux dames, nombres de spectateurs désertèrent la place qu’ils avaient pourtant déjà payée. Amélie Mauresmo, directrice du tournoi a exprimé le souhait de renforcer la prestation athlétique des femmes, éventuellement au prix de matchs en 5 sets. (Lire ici)

Ainsi l’égalité entre les hommes et les femmes sur un court de tennis passe non pas par le choix de critères différentielles d’évaluation, mais par un renforcement des performances sur la même ligne que celle des hommes. Nous revoici donc avec la même question depuis 50 ans : comment évaluer les performances des femmes ? Avec les mêmes critères que les hommes ? Ou bien avec des repères nouveaux nés en même temps que la pratique féminine ?

Dans le premier cas, on ne fait plus attention au sexe de la personne qui s’exprime : qu’elle soit femme ou homme ne fait rien à l’affaire, et on observe que dans le monde de l’administration, voire même en politique, c’est le cas.

Par contre quand l’écart lié à la force physique est en jeu, comme on l’observe dans certains sports (foot, rugby, voire même tennis) alors il faut sans doute devenir sensible à une pratique différente mais également passionnante.

Le problème du tennis selon moi, c’est qu’il s’est engagé sur la première voie plutôt que sur la seconde

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