jeudi 20 juin 2024

Viol antisémite – Chronique du 21 juin (1)

Bonjour-bonjour

 

Voici un fait divers qui a impacté la campagne électorale : il s’agit du viol « antisémite » de Courbevoie. (Les guillemets sont là pour interroger le fait qu’un viol ne soit pas seulement caractérisé par l’abus sexuel, mais aussi par l’intention qui le caractérise). Lire ici.

Voici quelques points d’information :

1° Viol perpétré à Courbevoie

2° Viol d’une fillette de 12 ans perpétré par des mineurs de 13 ans.

3° Viol succédant à des insultes antisémites à l’encontre de la fillette.

On comprend que le degré de gravité de ces fait suivent l’ordre de leur exposé : autrement dit le fait qu’une jeune fille soit violée est aggravé par le fait qu’elle soit une fillette de 12 ans, et encore plus par les injures antisémites dont elle a été l’objet durant ces sévices. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce crime est intervenu dans les débats de la campagne électorale : là où on aurait parlé sans fin de la responsabilité des parents qui sont incapables d’éduquer leurs enfants et les laissent dériver sous des influences délétères, on ne s’intéresse plus qu’au fait qu’on a là une preuve de l’aggravation l’antisémitisme.

 D’ailleurs cette preuve est manifestée également par la découverte faite par les policiers qui ont découvert des images à caractère antisémite sur le téléphone du suspect (notamment un cliché sur lequel on voit un drapeau israélien brûlé). Le deuxième suspect a quant à lui expliqué que la victime aurait tenu des propos négatifs à propos de la Palestine. (Cf. art. cité)

Cette confusion entre antisémitisme et antisionisme enracine dans l’actualité ce fait divers : aujourd’hui l’antisionisme sous toutes ses formes est considéré comme manifestation d’antisémitisme.

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