Bonjour-bonjour
Maintenant que la campagne électorale est terminée il est temps, sans quitter ce domaine, de se tourner vers d’autres questions, comme celle du respect de la parité homme/femme dans la future assemblée.
Voici le bilan dressé par le site internet du gouvernement qui recense ces données : « Sur les 4.009 candidats aux élections législatives, seulement 41,1% sont des femmes. »
Depuis l'an 2000 l'Assemblée nationale s'est tout de même féminisée, même si la parité absolue n'a jamais été atteinte. En 2002, les femmes représentaient 12,3 % de l'hémicycle pour atteindre un record historique en 2017 avec 38,7 % de députées. Mais seulement 37,3% en 2022 en recul depuis le record de 2017.
Qu’est-ce qui empêche cette parité de se réaliser ?
Le tableau ci-dessus suggère que la volonté des appareils est sans doute en cause, mais tout de même, on peut s’étonner que 80 ans après leur accession au droit de vote et à l’éligibilité (1944-2024) les femmes n’aient pas obtenu une meilleure représentation à l’Assemblée nationale. Les suffragettes ont montré un peu plus de pugnacité pour parvenir à leurs objectifs ; pourquoi pas la parité ?
Et si les femmes elles-mêmes n’étaient pas suffisamment enthousiastes pour revendiquer cette fonction ? Si – par exemple – les diffusions télé des sessions de l’Assemblée, montraient une représentaon nationale qui n’est pas à la hauteur de ce qu’elles en attendaient ?
Au point qu’elles refusent de s’engager dans une telle aventure ?
- Moi, candidate ? J’peux pas, j’ai piscine !
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