« Lucy », notre lointaine ancêtre était glabre. Cette découverte ouvre à quelques hypothèses concernant la perte des poils qui primitivement recouvraient le corps de ces préhominiens.
Et en effet, quel est l’avantage évolutif de cette disparition ? On évoque « la thermorégulation qui pourrait avoir joué un rôle crucial : une diminution de la couverture de poils aurait en effet permis une meilleure dissipation de la chaleur corporelle, particulièrement avantageuse dans des environnements chauds où la régulation de la température corporelle est essentielle pour la survie ». (Lire ici)
Bon. Mais l'article en question ajoute : « si Lucy était effectivement moins poilue, cela change notre conception de son adaptation environnementale et sociale. Par exemple, l’idée que les premiers humains étaient en grande partie nus pendant une période significative de l’évolution remet en question notre compréhension des interactions sociales et des comportements de ces ancêtres. »
Ah-ah... Voilà que l'idée se précise : « la réduction de la pilosité pourrait être liée à des facteurs d’attraction sexuels et sociaux. Une peau nue aurait en effet pu permettre une meilleure reconnaissance des signaux visuels et olfactifs entre individus, facilitant ainsi les interactions sociales et renforçant les liens au sein des groupes sociaux. »
A poil, mais sans les poils. D’ailleurs certains paléo-anthropologues ajoutent à cela la permanence des seins qui dans d’autres espèces de primates disparaissent en dehors des périodes d’allaitement : preuve selon eux que l’attrait sexuel est déterminant.
... Imaginons donc Adam et Eve d’il y a 3 millions d’années :
Cette absence de poils même associée à des nichons : pas sûr que ça suffise à rendre Lucy attractive. Mais il faut aussi imaginer à quoi ressemblaient les messieurs d’alors.
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