Bonjour-bonjour
C’est Gérald Darmanin qui a lancé la nouvelle : ce qui divise la France et qui sert de moteur au vote RN, c’est l’opposition Paris/Province - ce qui rappelle le conflit des Gilets-Jaunes.
Oui, depuis leur disparition en 2020 du fait de l’essoufflement dû aux manifestations de plus en plus violentes, et achevé par le confinement causé par le Covid, ils avaient déserté les ronds-points, mais ils n’avaient pas disparu.
- Or voici qu’un mouvement de fonds porte le RN vers le pouvoir, chaque intervention de sa part le menant toujours plus haut dans les sondages, quand bien même ces évènements auraient été en son apparente défaveur. Cette force mystérieuse, quasiment tectonique, résulte du sentiment d’injustice et d’abandon qui fait ressurgir cette France peuplée de travailleurs pauvres, qui peine et que personne n’entend – du moins à qui personne ne répond : la revoici, elle est toujours à l’œuvre. Les Gilets-jaunes se rappellent au bon souvenir des gouvernants.
Cette France d'en-bas, pour parler comme J-P Raffarin, qu’a-t-elle à faire des cris d’orfraie des bobos et des gens dont le seul problème est de savoir s’ils auront de la place dans leur station estivale habituelle ? Que vaut l’opinion des politiques sur la guerre de Gaza ou sur les menaces de censures culturelles ? Et la pollution générée par leur antique voiture – qu’est-ce que la France qui se lève tôt en a à faire ? Le souci c’est de payer le carburant à mettre dedans – pour aller au travail à 25 kilomètres. Point final.
Qui sont les électeurs du RN ? Ce sont des gens qui ont entendu que ce parti leur promettait une baisse de la TVA sur l’énergie et une hausse du SMIC. Après, le massacre des israéliens ou le retour à l’autorité d’avant 68, ils n’en ont strictement rien à faire.
Vous savez quoi ? La politique, c'est bon pour les riches.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire