Bonjour-bonjour
Une lycéenne souffrant d’un trouble de l’attention et pour cette raison autorisée à utiliser un ordinateur pour rédiger sa copie de philo au bac a dans un premier temps été accusée par son correcteur d’avoir utilisé une IA générative pour rédiger sa copie. Cette accusation a été finalement abandonnée par le rectorat de Paris, mais la question reste soulevée pour d’autres candidats qui n’ont pas bénéficié de cette mesure. (lu ici)
On sait que dès 1954 Alan Turing avait formulé son célèbre test visant à détecter la présence d’un ordinateur dans les interlocuteurs d’un dialogue « à l’aveugle ». À présent des démarches à faire pour pénétrer dans certaines applications imposent une épreuves visant à « prouver que vous n’êtes pas un robot ».
Exemple de test destiné à détecter que l’utilisateur n’est effectivement pas un robot
Aujourd’hui, « Il existe de nombreux détecteurs d’IA (exemple : zéroGPT) », selon l’Université de Bretagne Sud, ajoutant « mais actuellement la qualité des détecteurs ne permet pas avec certitude de confirmer l’utilisation d’une IA dans la conception de contenus. »
Bien sûr, il faudrait être naïf pour croire qu’un tel dispositif pour deviner qui a « rédigé » la copie sur la quelle la jeunes lycéenne a été mise en cause. Je note toutefois que nous avons la naïveté de demander à la machine (avec zéroGPT) de débusquer les productions de la machine (chatGPT). Comme nous n’avons pas la prétention d’exiger une quelconque moralité à nos ordinateurs, sur quoi allons-nous fonder notre confiance ?
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