Bonjour-bonjour
La polémique sur la suppression des journées fériés - dont le lundi de Pâques - fait feu de tout bois, dont celui de l’influence de la religion pour un pays laïque comme l’est la France.
- On se dit que tout ça sent très fort la manipulation : après tout il serait intéressant pour le gouvernement que les français s’écharpent sur l’importance des jours consacrés à la pratique religieuse plutôt qu’à faire les comptes du déficit imposé à chacun du fait du plan de retour à l’équilibre financier.
Mais on ne refait pas les amateurs de polémique : les voici faisant état des graves conséquences qu’auraient pour notre pays un affaiblissement « de plus » de la vie religieuse – en particulier suite à la suppression de la pratique du lundi de Pâques. Et de rappeler cette citation attribuée à Napoléon : « Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole ». On se rappelle d’ailleurs la tentative de déisme durant la Révolution française avec le Culte de l’être suprême instauré par Robespierre visant à refonder la société sur la pratique de vertus civiques.
Estampe datant de 1794
- L’intérêt de cette résurrection est de rappeler l’importance pour une société d’avoir un point d’ancrage pour notre époque. Pour parler comme Napoléon, quelle est notre « boussole » ? Et d’ailleurs – à supposer qu’elle existe quand bien même nous l’aurions oubliée – savons-nous bien quel "pôle nord" elle nous indique ?
Pour répondre à cette question il suffit de se remémorer les épisodes de luttes populaire vécus durant les dernières années : Gilet-jaunes et âge de départ à la retraite en tête. Notre Être suprême c’est bien les plaisirs sensuels sous toutes leurs formes, vécus par des êtres en pleine possession de leurs moyens.
Une preuve ? Hier (17/7/25) une statistique tout juste publiée montrait qu’alors que la crainte des méfaits du tabac grandissait dans le pays, en revanche l’usage du cannabis et de la cocaïne était jugé sans danger.
--> Dans un pays où la consommation de cocaïne aurait été généralisée et réputée sans danger, qu’est-ce que le peuple aurait encore à vouloir ?
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