Le 14 juillet Emmanuel Macron arrive sur les Champs-Elysées arrive à bord d'un Rafale, mais c'est un SUV Renault
« A bord, on trouve des habillages en marbre noir et en bois de hêtre foncé. La sellerie est associée à des surpiqûres tricolores. Les appui-têtes ont été gravés au laser pour y apposer les armoiries françaises (une pelta / = Petit bouclier en forme de croissant, dans l'Antiquité grecque/, un faisceau de licteur et des branches de chêne et d’olivier) (Lu ici)
Bonjour-bonjour
Après l’annonce (hier ici) des dépenses supplémentaires nécessaires pour mettre notre armée à niveau de la menace d’agression militaire, voici que les signes de l’esprit martial du pouvoir se multiplient : la voiture présidentielle baptisée du nom de l’avion de chasse préféré des français (ci-dessus). Et puis surtout le défilé du 14 juillet à 100 % réservé aux armées de la France.
Nombre de nos concitoyens rappellent que le 14 juillet est là pour célébrer la Nation et non l’armée française : rien n’y fait. La seule concession (si c’en est une) a été de faire défiler non les troupes aguerries, mais les écoles ou les centres de formation permettant d’y accéder. Mais les jeunes recrues en question défilent en uniforme avec le fusil d’assaut amoureusement serré contre leur cœur. On rappelle que dans certains pays la fête nationale fait appel à des manifestations de la jeunesse et à des associations culturelles. Rien n’y fait.
Il reste à se rappeler que ces fêtes ont évolué au cours du temps, qu'après avoir rappelé la diversité des régions au sein de la Fédération (1790), elle a fini en 1880 (avec la revue de Longchamp) par célébrer l’armée qui a sombré au moment de l’invasion de 1870, mais qui promet de chasser l’occupant prussien.
--> Quand verra-t-on les Champs-Élysées occupés le 14 juillet par les groupes qui donnent vie aux festivals de l’été ?
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