vendredi 2 mars 2018

CÉSARS : UN RUBAN DE STARS CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

- Hier soir, cérémonie des Césars, avec le petit ruban de solidarité avec la lutte des femmes contre les humiliations subies de la part des hommes.
- Bientôt le 8 mars, la Journée de la femme…
Je devine que ce jour-là il faudra subir des dénonciations incessantes des lamentables faiblesses des hommes harceleurs ou violenteurs de femmes.
Alors, je prends les devants : oui il faut fustiger les hommes qui pourrissent la vie des femmes, et – OUI – il faut le dire aussi : même les philosophes n’ont pas toujours été exemplaires dans ce domaine.
Oh, certes, il ne s’agit pas de fustiger les épicuriens qui ont placé l’usage des plaisirs au-dessus des autres vertus. Et de même, on n’évoquera pas ici  ceux qui auront pris des libertés avec la morale usuellement adoptée (1).
Non ce qu’il nous faut, c’est un cas bien dégoutant de violence, quelque chose d’irrécupérable, et qui déshonore celui qui s’y livre.
Alors vous me direz peut-être que pareil cas ne doit pas exister, du moins de façon avérée. Et je réponds : - Non, car Jean-Paul Sartre s’en est fait l’écho dans une de ses « Lettres au Castor ».
Lisez plutôt : « Quand Maurice [Merleau-Ponty] est saoul, il veut baiser sur l'heure et adresse ses vœux à 3 ou 4 femmes différentes qui le repoussent - non qu'il déplaise mais il semble trop expéditif ­– alors il voit rouge et frappe. »  J-P Sartre - Lettre au Castor Mardi 18 [printemps] 1948 
Oui, vous avez bien lu : il s’agit de Maurice Merleau-Ponty, un homme apparemment bien calme, bien froid, du moins tel que l’image nous en est restée.


 C’est vrai, ça surprend de découvrir que même un philosophe puisse être submergé par ses pulsions… Mais ça rend modeste en même temps ; car voyez-vous, si Merleau-Ponty n’y arrive pas, comment voulez vous que nous autres, pauvres humains ordinaires, nous y parvenions ?
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(1) Comme le jeune Raphaël, aujourd’hui philosophe respecté, qui a piqué la petite amie de son papa. Après tout dans la compétition père/fils, tous les coups (du moins celui-là) sont permis.

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