Elles s'appellent Lily, Sofia, Kim et Candice. Pour 89 euros
de l'heure, des clients parisiens se présentent dans le 14e arrondissement de
Paris pour avoir des relations sexuelles avec … des poupées en silicone. L'entreprise a ouvert le 1er février dernier. C'est
la première fois qu'un tel établissement ouvre ses portes dans la capitale et
il fait débat.
Les élus qui réclament la fermeture de cet établissement déplorent
une "dégradation de l'image de la femme", une "marchandisation
du corps de la femme". (Lire ici)
Cette information me suggère deux remarques :
- l’une
concerne la possibilité de remplacer les êtres humains par des machines – voire
comme ici par des robots humanoïdes – qui paraissent assez perfectionnées pour
répondre aux attentes (d’ailleurs très limitées) de leurs utilisateurs.
Finalement, à l’époque du tout numérique, rien ne s’oppose à ce que des automates
viennent « remplacer » les humains au près de ceux qui restent
esseulés ; d’ailleurs on n’entend pas de protestation du côté des
associations d’escorts girls.
- L’autre concerne la réaction des élus parisiens qui veulent
interdire cette « maison de prostitution » non pas parce qu’on y
pratiquait la sexualité avec des machines, mais bien plutôt pour « l’image
dégradée de la femme » qui y était propagée.
L’image ? Quelle image ?
Celle-ci :
Celle-ci :
Bon – effectivement ; en tout cas on n’en n’est pas
encore à confondre femme et robot, et c’est avec une évidente mauvaise foi que
les élus clament que cette maison n’est ni plus ni moins qu’une maison de
prostitution et que dans cette circonstance l’on ne doit pas faire de différence
entre des femmes véritables et des mannequins de silicones.
- Toutefois, avant d’en terminer avec ce billet, je note cette
information complémentaire, glanées sur ce site d’info : « En Chine, où les hommes sont bien plus
nombreux que les femmes, une entreprise veut charmer les cœurs solitaires avec
des poupées sexuelles «nouvelle génération»: elles peuvent parler, diffuser de
la musique ou encore... activer un lave-vaisselle. »
- Chérie,
tu veux déclencher le lave-vaisselle ?
Et le robot
X-22 appuie sur le bouton…
C’est là qu’on a une image bien rassurante et bien
convenable de la femme
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