L'Elysée confirme que le drapeau corse ne sera pas présent à
la tribune, mais les habitants pourront tout à fait "se promener dans la
rue" avec la tête de Maure, symbole de l'île.
Pour l'Elysée, les règles du protocole des déplacements du
président de la République sont très claires. "Lorsque le président
intervient publiquement, les deux seuls drapeaux existants sont l'européen et
le français, continue l'entourage d'Emmanuel Macron. C'est à chaque fois la
même chose." (Lu ici)
C’est toujours pareil, avec ces fakenews on ne sait jamais
ce qui est totalement faux et ce qui est relativement vrai. Si les corses
s’indignent de l’absence de leur drapeau alors que sur la tribune
présidentielle ne figurent que les drapeau français et européens – correspondant à la
double citoyenneté des électeurs français et corses – c’est qu’en vérité ils revendiquent
la citoyenneté corse. Qu’on mette
leur drapeau sur la tribune, et qu’on marque sur leur passeport : « citoyen
corse » !
Ci-dessus drapeau corse que certains (voir ici) ont voulu
interdire sur tous les édifices publics pour la raison que voici : « Comment en 2018, alors que nous vivons dans
un pays civilisé, peut-on laisser une région de la France avoir comme symbole
un être humain décapité ? ». Bien sûr on ajoute également que le Maure
décapité est en réalité un maghrébin. (1) Savoureux.
Mais plus sérieusement, l’enjeu de ce drapeau est le même
que celui de la reconnaissance de la langue corse comme langue officielle de la
France : le but est de proclamer que les corses sont autre chose qu’une
communauté : un peuple au sens politique du terme. Ce qui ouvrirait la
voie à la même revendication venue d’autres communautés : les bretons, les
basques, les alsaciens et les auvergnats.
Et les musulmans de France ?
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(1) Comme on le disait, les fakenews peuvent avoir leur part
de vérité : le Maure en question désigne en effet un habitant
arabo-berbère du nord de l'Afrique. Et la tête sur le drapeau représente bien
une décapitation survenue lors d’une bataille racontée ici.
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