« Ce coq
en cuivre repoussé, abrite des reliques de sainte Geneviève et saint Denis,
ainsi qu'un fragment de la couronne d'épines du Christ, censées protéger les
Parisiens. » Lu ici
- Dites-donc,
le restaurateur qui tient le coq sur la photo, c’est pas un cuistot,
spécialiste du coq-au-vin ?
- Stop !
Arrêtez vos sarcasmes ! Le sujet vaut mieux que cela.
- Vous fâchez
pas. Mais quand même : dire que cet objet contient un fragment de la
couronne d’épine, qu’il c’est simplement « sensé » protéger les parisiens – et encore : associé aux
reliques de saint Geneviève et de saint Denis ! Est-ce que ça ne serait
pas un peu blasphématoire ça ?
- C’est vrai
ce que vous dites : les reliques les plus saintes que la chrétienté puisse
compter, placées dans un coq de cuivre, exposé aux plus fortes tempêtes, et
jugées simplement susceptibles de protéger les parisiens qui prient pour leur
salut quelques dizaines de mètres plus bas. C’est quand même un peu leste.
-
Attendez : permettez à un vicaire du Christ de se mêler à votre
conversation. Ne prenez pas pour argent comptant la formulation de cet article,
due à un journaliste ignorant et sans doute agnostique. Non : ces reliques
ont réellement protégé les parisiens
et si « Paris n’a pas brûlé » comme le voulait Hitler, c’est à n’en
pas douter l’effet de l’intervention salvifique de la Saine Epine et d’une
phalange ( ?) de sainte Geneviève.
- Bof… Un
journaliste ignorant et agnostique : c’est tout ce que vous avez
trouvé ? En tout cas, mettre ces trésors au bout d’une flèche qui risque à
la première tempête de s’effondrer : ça c’est quand même un peu leste,
vous ne trouvez pas ?
- Et où
vouliez-vous qu’on les mette ? Il s’agit d’un petit fragment des reliques
beaucoup plus importantes soigneusement conservées dans le Trésor de la
cathédrale. (1) Ces parcelles ont été prélevées et hissées au plus haut pour être
plus près du ciel, plus près de Toi, mon Dieu.
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(1) « Haut-lieu de la foi chrétienne et bâtiment religieux emblématique de la puissance française, Notre-Dame abrite effectivement depuis des siècles des symboles religieux extrêmement forts, comme la couronne d’épines portée par le Christ au moment de sa crucifixion, la tunique de Saint-Louis ou encore un morceau de la croix et un morceau de clou ayant servi à clouer Jésus au bois. » (Lu ici)
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(1) « Haut-lieu de la foi chrétienne et bâtiment religieux emblématique de la puissance française, Notre-Dame abrite effectivement depuis des siècles des symboles religieux extrêmement forts, comme la couronne d’épines portée par le Christ au moment de sa crucifixion, la tunique de Saint-Louis ou encore un morceau de la croix et un morceau de clou ayant servi à clouer Jésus au bois. » (Lu ici)
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