jeudi 11 avril 2019

LA « PLUS BELLE AVENUE DU MONDE » N’EST PLUS FRÉQUENTÉE PAR LES PARISIENS

Le comité des Champs-Elysées veut transformer l’artère mondialement connue en un lieu plus accueillant. En 2024, une large place serait prévue pour les terrasses et les piétons, au détriment de l’automobile : les Champs-Elysées passeraient à quatre voies de circulation (deux dans chaque sens), contre huit voies actuellement. Avec cet espace gagné sur la route, Philippe Chiambaretta propose de développer de nouvelles terrasses du côté ensoleillé de l’avenue. Le côté plus ombragé accueillerait quant à lui une piste cyclable à double sens. Des « voûtes d’arbres » et des « filets d’eau » reproduisant des ruisseaux permettraient enfin de créer des « îlots de fraîcheur » le long de l’avenue. (Lire ici)

… Avec quelques perruches apprivoisées dans les arbres et un lâcher de lapins de garenne, ça serait parfait. Il n’est pas sûr que ça fasse tourner les têtes des touristes avides de luxueux show-rooms, mais les quelques rares parisiens à s’y promener aujourd’hui seraient peut-être plus nombreux : pourquoi s’embêter dans les embouteillages pour aller pique-niquer en foret, si on peut le faire sur les Champs’ ?
Avec cela, les promoteurs de cette rénovation ne sont pas en reste de projet pour la place de l’Etoile : ils envisagent la transformer en plage pendant l’été, et en patinoire l’hiver.
--> Intégrer la place de l’Etoile dans le dispositif « Paris-plage » ? Ça c’est une idée ! Mais il ne faudrait pas en rester là : d’autres places dans Paris attendent des projets audacieux. Ainsi, la Bastille lieu de rassemblement des manif’s pourrait être équipée de tribunes et de sonorisation permanentes. Et puis la place de la République avec des gradins comme ceux du stade de France, pour permettre aux débats-citoyens de s’y tenir plus confortablement.
Et Pigalle ? Ne croyez pas qu’il faudrait y procéder à un lâcher de dames de petite vertu : ça c’est vulgaire ; ce qu’il nous faut à présent quelque chose de plus relevé, digne du Paris-Boboland, celui qui doit s’épanouir en 2024.
Par exemple, fait appel au streetart pour décorer les terrains de basket :

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