" Je sens poindre dans mon
entourage, mes proches, ce doute. « Mais tu n’arrives pas à dire votez
pour moi ! », me disent-ils. – Je n’y arriverai jamais mais il faut voter
pour moi." (Lire ici)
(Traduction : « Je
vous demande de voter pour moi ; si je ne sais pas pourquoi, vous, vous le
savez sûrement ! »)
o-o-o
Pour ceux que le « en
même temps » d’Emmanuel Macron fatigue, voilà qui ne devrait pas les reposer !
On plaisantera à propos de Raphaël Glucksmann, en disant que si son papa était
philosophe, ce n’est pas le cas du fiston – qui n’a sûrement pas sucé la
dialectique hégélienne avec le lait de sa nourrice.
C’est peut-être vrai, mais il
est salutaire de prendre la réalité comme elle est, et donc de donner du
sérieux à une pareille affirmation. Et pour cela, il faut garder en mémoire que
Glucksmann s’adresse à des militants socialistes, qu’il fait campagne pour eux
tout en ne s’engageant pour aucun parti. Car au fond, dans tout cela il est
question d’engagement – ou plutôt d’engagement
dans le non-engagement. Monsieur Glucksmann tient avant tout à sa liberté
de citoyen ce qui suppose le rejet des idéologies ; ce qu’il veut c’est
prendre à bras le corps la réalité, faite d’arbres, d’abeilles et de
petits-oiseaux ; et puis chasser les nuages pestilentiels, rétablir les
liens sociaux, et je ne sais quoi encore. Tout cela, notez-le, ce n’est pas un
programme politique, qu’il soit socialiste ou autre. C’est tout simplement la tâche que les faits
imposent à quiconque les observe justement sans apriori politicien.
Alors, si ça peut aider les
socialistes, pourquoi pas ? Mais ce programme n’a pas été écrit pour eux,
parce qu’il provient de la nature et de la société.
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