Bonjour-bonjour
Avec le recul, on observe que le confinement a laissé des traces positives.
Ainsi de la préférence pour le télétravail. Ainsi également de la préférence accordée à Netflix (ou autre plateforme) rendant inutile aujourd’hui encore la fréquentation des salles de cinéma.
Ajoutez à cela le fait que bien des gens avouent parfois avec une certaine gêne que – oui, la période du confinement leur a parfaitement convenu, que ne pas sortir de chez eux, ou alors ne pas quitter leur jardin – en tout cas ne rencontrer personne leur a été suffisamment agréable pour que sortir de cet état ne les enchante pas particulièrement.
Additionnez tout cela et vous conviendrez que beaucoup de nos concitoyens sont adeptes du foyer bien caché dans lequel ils se retrouvent, éventuellement avec leur nichée, sans que le vent de l’imprévu ne vienne souffler sur eux ; d’ailleurs n’est-ce pas pour cette raison qu’ils gardent bien fermées portes et fenêtres ?
- On a spéculé sur la « Génération Y » (née entre 1980 et 1990) supposée ouverte aux grands espaces et à la remise en cause du monde que cela suppose. Et puis, ensuite, on s’est dit : « Aujourd’hui, les jeunes sont d’avantage tournés vers le numérique, le virtuel, et les rapports qu’ils nouent avec les autres sont des rapports sociaux numériques ». On a baptisé cette découverte « Génération Z » et puis on a pensé à autre chose – oubliant que du même coup les grands espaces, pfuittt ! Et puis les autres, devenus des innombrables followers, c’est depuis le canapé de son salon qu’on les rencontre, bien au chaud, volets clos. Alors, le confinement, bonne aubaine !
Je sais bien que tenir ces propos aujourd’hui où l’on voit des foules de jeunes sauter et danser, serrés comme des sardines sur les places publiques, ça fait décalé. Mais d’abord, ces jeunes font-ils cela toute l’année ? Ne sont-ils pas poussés par je ne sais quelle hormone qui travaille l’organisme entre 15 et 25 ans ? Ces jeunes gens seraient alors simplement animés par l’instinct de reproduction qui est commun à toutes les espèces vivantes, mais qui chez l’homme n’a qu’un temps.
Ah… mes amis ! Ecoutez Schopenhauer, refusez la dictature de l’espèce et restez confinés tranquilles.
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