Bonjour-bonjour
Alors que Iter, la méga-machine à produire la fusion nucléaire de Cadarache sort à peine de terre grâce à des financements considérables, on apprend que des installations anciennes utilisant des procédés beaucoup plus modestes et empruntant des voies mieux connues commencent à produire dans le même domaine des résultats non négligeables. Ainsi des résultats obtenus dans une expérience portant sur « la fusion inertielle par les membres du Lawrence Livermore National Laboratory aux États-Unis » – Voir ici.
Ce laboratoire californien est, avec Los Alamos, l’un des deux laboratoires dont la mission est de créer ces armes nucléaires : qu’il fournisse des découvertes dans le domaine de la fusion nucléaire n’est pas surprenant. Pour fabriquer de l’énergie nucléaire, il faut des installations qui peuvent servir également à produire des armes : les inquiétudes concernant le programme iranien nous le disent constamment. Occasion de le rappeler : transformer une arme en source d’énergie pacifique, voilà le défi auquel nous sommes confrontés depuis 1945 et que des physiciens tels Einstein et Oppenheimer ont eu à affronter. La science fondamentale n’est certes pas responsable des applications auxquelles ses découvertes peuvent aboutir, mais l’expérience prouve que ce sont les applications militaires qui fournissent les capitaux nécessaires à la découverte de ces nouvelles perspectives pour l’humanité.
Que le bien et le mal soient les deux faces d’une même réalité, voilà la vérité qu’on veut oublier. Les africains racontent qu’il existe chez eux un arbre produisant des fruits apparemment identiques, mais les uns sont succulents et les autres du poison : raison pour les quelles personne n’en mange. Un étranger pourtant, ignorant cette menace, a un jour mangé l’un de ces fruits. La chance voulut qu’il tombât bien : il survécut ; mais l’arbre mourut.
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