Bonjour-bonjour
Cette question, ce sont les consommateurs britanniques qui se la posent, suite à la pénurie de camionneurs qui les privent déjà de carburant. On sait que la pandémie en est la cause, mais ses conséquences ont été aggravées par le Brexit. « Pour tenter de remédier au manque de chauffeurs routiers et de personnel dans les élevages de volailles, et face à la menace de rayons vides à Noël, le gouvernement a assoupli temporairement sa politique d'immigration pour accorder jusqu'à 10500 visas de travail provisoires. » (Lu ici)
Sauf que Noël, c’est une fête – et que la fête suppose la consommation d’excédents soit sous forme de banquets, soit sous forme de produits de luxe qu’on ne met jamais sur la table le reste de l’année. Rappelons qu’au 19ème siècle le Père Noël apportait une orange, fruit exotique et sans doute très rare et très cher à l’époque : la dinde remplit ce rôle aujourd’hui encore.
Au fond ce que nous voyons, c’est qu’il y a une pluralité de temps sociaux, que l’histoire des échanges n’évolue pas au même rythme que celle des besoins populaires.
Panem et circenses demandaient les romains.
Le plein d’essence et de la dinde de Noël réclament les britanniques.
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